Jumat, 19 November 2010

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B2 (Christophe) :


Christophe a vu le film Les petits mouchoirs !



Christophe habite à Amboise en France. Il a plusieurs passions dont le cinéma qu’il adore ! Il y a quelques temps, il a vu un film qui a beaucoup de succès ces temps-ci en France : Les Petits mouchoirs. Grâce à lui, vous allez découvrir l’histoire du film, et quelques considérations de ce cinéphile averti sur Les Petits mouchoirs, un film qui réunit de nombreux acteurs français très connus.



Petite précision : un mouchoir, c’est un morceau de papier ou de tissu pour se moucher (quand on a un rhume) ou s’essuyer les yeux (quand on pleure) !


DOCUMENT AUDIO (8 minutes 04) :
Tout d’abord, je vous recommande de lire ces questions qui vous indiquent quelles informations vous devez comprendre.

1/ Qu’a fait Guillaume Canet dans ce film ?
2/ Qui sont les personnages du film ?
3/ Où a lieu l’histoire ?
4/ À quel moment du film y a-t-il un accident ?
5/ Qu’est-ce qu’il arrive au garçon accidenté ?
6/ Comment réagissent d’abord les amis du garçon ?
7/ Que dit Christophe sur le Cap Ferret et Guillaume Canet ?
8/ D’après Christophe, qu’a fait l’ami de Guillaume Canet dans le film ?
9/ Quel acteur joue le rôle de celui qui invite toute la bande ?
10/ Comment sont les relations entre les membres du groupe d’amis ?
11/ Le titre ‘Les Petits mouchoirs’ fait allusion à quoi ?
12/ D’après Christophe, dans la « vraie » vie, qui est Marion Cotillard ?
13/ Selon Christophe, quels éléments expliquent le succès du film ?
14/ Qu’est-ce que Christophe a trouvé intéressant dans le film ?
15/ D’après Christophe, que révèle la réussite sociale des personnages ?
16/ D’après Christophe, qui va mieux comprendre ce film ?
17/ Pour Christophe, comment sont les dernières minutes du film ?
18/ Comment se sent-on à la fin du film selon lui ?


Écoutez ensuite l’interview. Vous pouvez faire l’exercice ci-dessous en même temps.





EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.






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Pendant le tournage du film :













TRANSCRIPTION :
Lisez enfin la transcription de l’interview (en la réécoutant, pourquoi pas ?!) et les remarques pour mieux comprendre comment Christophe s’exprime.

Gabrielle :
Salut Christophe, alors, tu as vu un film qui, je crois, t’a beaucoup plu (a). Est-ce que tu pourrais nous en parler, ça s’appelle Les Petits mouchoirs.
Christophe : Oui, en fait* c’est le troisième film de Guillaume Canet. Guillaume Canet qui est par ailleurs (1) acteur et qui là, donc**, a mis en scène, une bande de copains. Et ça se passe, on pourrait dire, entre la région parisienne et puis le bord de mer.
Gabrielle : Et quelle est l’histoire ?
Christophe : Alors*** en fait, tout démarre (2) d’une façon un petit peu inattendue. Le film commence dans des circonstances assez dramatiques. C’est tout simplement l’accident de moto d’un des membres de ce groupe. Et ce garçon est hospitalisé. Et donc, ça se passe au début de l’été. Et comme chaque année, cette bande de copains doit partir en vacances près de Bordeaux, en fait au Cap Ferret, sur la côte atlantique. Et donc cet accident remet en cause (3) un petit peu leur projet de partir. Est-ce qu’ils vont partir ou est-ce qu’ils vont rester auprès de ce jeune homme qui a été accidenté et qui est malheureusement dans un état très très très grave ? Voilà****. Donc finalement, ils partent en vacances comme prévu mais au lieu de partir un mois, comme chaque année, ils décident de ne partir que (b) deux semaines. Donc on a une première partie du film qui se passe à Paris. On retrouve tout le groupe, toute la bande. Et puis ensuite, la caméra nous transporte sur les bords de l’Atlantique, au Cap-Ferret. En fait, le Cap-Ferret, c’est le lieu de vacances que Guillaume Canet fréquente depuis qu’il est adolescent, c’est un lieu qu’il connaît bien. Et justement dans ce, dans ce film, il y a un personnage très important. C’est un ostréiculteur. Qu’est-ce que c’est un ostréiculteur ? C’est un homme qui produit des huîtres (4). Et donc, ce personnage n’est pas un acteur dans la vie réelle. C’est un ami de Guillaume Canet. Et il lui a demandé de jouer son propre rôle dans Les petits mouchoirs. Voilà. Et donc on retrouve cette bande de jeunes amputée d’un des leurs (5), puisque le personnage qui les réunit tous, et qui est interprété par Guillaume Canet les invite chaque année… euh, pardon, pas par Guillaume Canet, par François Cluzet, les invite chaque année dans sa maison. Et donc on les retrouve dans cette maison pendant leurs vacances avec des relations plus ou moins bonnes, plus ou moins honnêtes, et plus ou moins, je dirais franches (6). On va très vite s’apercevoir (7) au cours du film (8) que cette bande de copains qui semble très très…
Gabrielle : Unie.
Christophe : Unie, voilà, très rassemblée, ne l’est pas autant qu’on pourrait l’imaginer. Voilà. Donc en fait le titre, Les petits mouchoirs, on peut l’expliquer, peut-être, Gabrielle, ou pas ?
Gabrielle : Explique. Vas-y.
Christophe : Voilà. Alors l’idée de Guillaume Canet, « les petits mouchoirs », c’était en fait de signifier que nous avons tous des jardins secrets (9) ou des difficultés, des problèmes personnels que nous ne cherchons pas à mettre en avant et que nous cachons comme un petit mouchoir dans sa poche. Et là justement, le film fait éclater tous ces petits secrets, toutes ces petites ingratitudes (10) que l’on peut avoir (c) entre amis et qui se sont accumulées au fil des années parce que c’est un groupe qui se connaît depuis très longtemps donc ils ont l’habitude de sortir ensemble, de se voir à Paris, aussi bien les femmes que les hommes mais d’abord, c’est quand même un film de garçons parce que l’idée centrale c’était de raconter une amitié entre des hommes, entre des potes (11), comme on dit. Voilà. Et il y a quelques personnages féminins, notamment Marion Cotillard qui a un rôle assez important et qui dans la vie est la compagne (12) de Guillaume Canet.
Gabrielle : Ah oui.
Christophe : Voilà.
Gabrielle : Bon et toi, qu’est-ce qui t’a touché (13) particulièrement dans ce film ?
Christophe : Alors en fait, dans ce film, il y a deux, deux choses qui peuvent, je pense, toucher le public et qui font que justement le succès de ce film est très important. C’est d’abord le côté assez comédie, hein*****, c’est un film qui fait rire, notamment dans la première partie. Alors n’oublions pas que c’est un film assez long, qui dure plus de deux heures 30. Et donc on peut dire que la première partie est plutôt basée sur un comique de situation, avec des scènes de plage, des scènes de mer, de bateau, autour de la table, de repas, etc. Et puis ensuite, peu à peu, le film bascule plus dans la gravité (14). Et c’est ça que j’ai trouvé très intéressant chez Guillaume Canet, c’est que… il a voulu en fait jouer sur les deux tableaux, l’aspect « comédie » et l’aspect ensuite « tableau d’une société française en vacances », alors des gens plutôt privilégiés, qui n’ont pas de problèmes d’argent, qui ont tous réussi dans la vie. Mais on voit bien que cette réussite professionnelle, elle n’est que factice (15) et que derrière, il y a aussi pour chacun des difficultés, des soucis à la fois amoureux mais aussi des soucis plus dans leur vie de famille, etc. Voilà. Donc ça c’est très intéressant, je trouve qu’on… il y a les deux tableaux. Et c’est un film qui je pense parle aussi beaucoup à (16) la génération des 30-40 ans. Et je pense que c’est un film qui s’adresse moins aux jeunes, aux ados, c’est plus un film quand même pour des adultes. Voilà. Et toi ?
Gabrielle : Moi, je l’ai vu aussi…
Christophe : Aussi. D’accord.
Gabrielle : Et je peux dire que j’ai passé un moment agréable.
Christophe : D’accord. Oui, c’est vrai, on passe un moment agréable. En plus, je trouve qu’on ne s’ennuie jamais même si à la fin on pourrait être un peu… comment dire, gênés par la… les dernières minutes, qui, qui, qui sont assez, euh, pénibles parce que là, bon, je ne raconte pas la fin mais on sent que Guillaume Canet a aussi voulu mettre en avant d’autres aspects de l’existence et là, on parle malheureusement de la souffrance et donc de la mort et on pourrait penser que ces scènes-là sont un peu lourdes et puis en fin de compte (17), non, non, elles passent assez bien jusqu’à la fin et là justement, à la fin, on sort son petit mouchoir parce qu’on a un peu la… les larmes aux yeux (18).
Gabrielle : Très bien. Eh bien, je te remercie beaucoup pour cette présentation du film.
Christophe : Je t’en prie, Gabrielle.


Remarques de grammaire :
a) A plu :
c’est le verbe « plaire » au passé composé. Le verbe « pleuvoir » a le même participe passé mais la logique nous fait comprendre que j’utilise le verbe « plaire » !
b) Ne… que = « seulement ».
c) « …Que l’on peut avoir » : ça suffit, et c’est correct, de dire « qu’on peut avoir ». Mais on peut ajouter « l’ » avant le « on », ça fait juste une phrase plus élégante.

Remarques de vocabulaire :
1) Par ailleurs =
« d’un autre côté », « à un autre point de vue » ou même ici « aussi », « également ».
2) Tout démarre = ici, « tout commence ». Le verbe « démarrer » s’utilise en particulier pour dire « mettre en marche une voiture ».
3) Remettre en cause = « remettre en question ». C’est un peu comme « douter » : ils ont réfléchi pour savoir s’ils allaient renoncer à leurs vacances ou non.
4) Une huître = un fruit de mer.
5) Amputée d’un des leurs = avec un de ses membres en moins (car normalement, « amputer » = un terme médical pour dire « couper un bras ou une jambe en cas de maladie »).
6) Franc (masculin) / Franche (féminin) = sincère.
7) S’apercevoir = remarquer, réaliser, comprendre.
8) Au cours du film = pendant le film (peu à peu).
9) Un jardin secret : c’est le « domaine des sentiments, des pensées les plus intimes d’un individu » (définition du dictionnaire Le Petit Robert).
10) Une ingratitude = un manque de gratitude, de reconnaissance. Un individu « ingrat » n’est pas reconnaissant envers les autres, il ignore ce que les autres font pour lui.
11) Des potes = (mot familier) des amis.
12) La compagne = la petite amie.
13) « Qu’est-ce qui t’a touché ? » = « Qu’est-ce qui t’a ému ? » (donné de l’émotion). « Toucher » = « émouvoir » (mais « toucher » signifie aussi « avoir un contact physique avec une surface, une personne »).
14) Le film bascule dans la gravité = « Le film devient plus grave, plus sérieux ».
15) Factice = « faux », « artificiel », « illusoire », « apparente ».
16) Le film parle beaucoup à… = « le film est compréhensible surtout par… », « le film peut mieux être compris par… ». « Ça me parle » = « Ça me touche personnellement », « Je le comprends vraiment, ça me concerne ».
17) En fin de compte = finalement.
18) On a les larmes aux yeux = « On a envie de pleurer ». Remarquez que Christophe a commencé sa phrase au singulier : c’est parce qu’on peut dire aussi « On a la larme à l’œil ».

Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
Comme tout le monde, Christophe a beaucoup de petites habitudes de langage. Il utilise en particulier de nombreux petits mots. Voici quelques remarques sur leur utilisation.
*En fait : s’utilise en début, milieu ou fin de phrase pour apporter une petite précision, une petite explication. Mais souvent, on dit « en fait » sans que ce soit réellement nécessaire.
**Donc : il n’y a pas d’idée de conclusion ou de conséquence ici. « Donc » est un peu utilisé comme « en fait ».
***Alors : c’est la même chose que « donc » précédemment. Remarquez qu’on dit souvent « Alors en fait », « Donc en fait » en début de phrase.
****Voilà : souvent, on dit ça quand on a fini une petite explication.
*****Hein : ici = « n’est-ce pas » (pour garder le contact avec son interlocuteur). Mais on dit aussi « Hein ? » quand on veut que quelqu’un répète quelque chose ou quand on est surpris. « Hein » n’est pas un vrai mot, c’est un peu familier.


****



BONUS :
Et pour finir, un petit « plus » ! Voici la bande-annonce du film avec la transcription des extraits de dialogue (et des remarques de vocabulaire) car les acteurs de ce film parlent très vite !








Marie (Marion Cotillard) : Alex, on porte des serviettes ?
Max (François Cluzet) : Je sais pas. Tu fais comme tu veux, moi j’en ai pris une, mais en même temps, on va faire du bateau, donc il y a de l’eau autour…
Eric (Gilles Lellouche) : On est bien chez toi, hein, mon Jean-Louis, hein ?!
Marie (Marion Cotillard) : Y’a un mec (1) que je connais et qui est descendu en bagnole (2) de Paris pour me voir…
Le mec : Bonsoir.
Eric (Gilles Lellouche) : Et où il va dormir où, là?
Antoine (Laurent Laffite) : Dans son cul (3) ! Pardon…
Antoine (Laurent Laffite) : Véro, ça, franchement, ça va, c’est bon?
Véronique (Vélarie Bonneton) : Si t’as envie de te boucher les artères, tu fais ce que tu veux mais moi, je veux pas de ça chez moi.
Max (François Cluzet) : Combien de fois je vous ai dit de ranger le tuyau d’arrosage ? Et voilà, et ça fait des traces jaunes. Bon !
Antoine (Laurent Laffite) : Vincent, il faut que je te demande un conseil. Non, tu peux arrêter ça deux minutes, là, s’il te plaît ? Je vais pas y arriver (4), là. J’ai revu Juliette !
Vincent (Benoît Magimel) : Il m’arrive un truc de dingue (5). Ça fait déjà plusieurs mois que je ressens un truc bizarre quand je te vois. J’ai même pas envie de coucher avec toi, hein ! Peut-être que ça viendra.
Max (François Cluzet) : Non mais ça va pas maintenant ou quoi ! Tu deviens complètement con (6), ou quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Je suis le parrain de ton fils. Mais enfin !
Eric (Gilles Lellouche) : Il me manque mon petit Ludo mais…
Ludo (Jean Dujardin) : Un plat incroyable ! Confectionné tout en maïs ! [phrases pas très claires]Eh ben voilà, pari tenu !
Jean-Louis (Joël Dupuch) : Il continuait ses conneries (7), là ?
Vincent (Benoît Magimel) : Ben, il était complètement défoncé (8) au moment de l’accident ?
Eric (Gilles Lellouche) : Pourquoi t’as jamais voulu être avec moi ?
Marie (Marion Cotillard) : Chaque fois que tu te fais larguer (9), tu recommences !
Eric (Gilles Lellouche) : Léa !
Eric (Gilles Lellouche) : Qu’est-ce que tu racontes, je me suis pas fait larguer.
Isabelle (Pascale Arbillot) : Mais enfin, qu’est-ce qui se passe avec Max ?
Max (François Cluzet) : Tu crois que je t’ai pas vu, petit tricheur (10) de mes deux (11) ?! Les règles, c’est « 1, 2, 3, soleil » et tu te retournes !
Max (François Cluzet) : Bonjour, c’est le proprio !
Véronique (Vélarie Bonneton) : Max ! Y’en a ras-le-bol (12) de tes angoisses à la con (13) ! Si t’arrives pas à te détendre, et ben repars travailler ça nous fera des vacances
Jean-Louis (Joël Dupuch) : Ça fait 15 jours, là, que je vous vois tous soi-disant amis là en train de vous mentir les uns les autres. C’est quoi être amis ? C’est laisser votre pote (14) tout seul à l’hosto parce que vos vacances et votre petit confort, c’est plus important ?
Marie (Marion Cotillard) : Allô ? Tu m’entends ? Je voulais juste te dire quelque chose de très important. T’es vraiment une belle personne, Ludo !

Remarques de vocabulaire :
Il y a beaucoup de mots et d’expressions familiers dans cet extrait. C’est une bonne occasion pour les découvrir ! Voici quelques explications :
1) Un mec = un homme (mot familier).
2) Une bagnole = une voiture (mot familier).
3) Le cul = les fesses (mot vulgaire). Et la phrase est très vulgaire !
4) Je vais pas y arriver = Je (ne) vais pas réussir.
5) Un truc de dingue = quelque chose de fou (donc d’incroyable).
6) Con = idiot (mot très familier).
7) Des conneries = des bêtises (mot assez familier), formé sur l’adjectif « con ».
8) Défoncé = drogué.
9) Larguer = quitter (idée de séparation d’un couple). Le mot est familier. . « Tu te fais larguer » = « Tu es largué », « Ta petite amie t’a quitté ».
10) Un tricheur = quelqu’un qui ne respecte pas les règles (dans un jeu, pendant un examen). Le verbe = « tricher ».
11) De mes deux = expression pour faire une insulte très vulgaire (allusion aux testicules). « Petit tricheur de mes deux » = « Espèce de petit tricheur ».
12) Y’en a ras-le-bol = « Il y en a marre », « J’en ai marre » (ces expressions sont familières), = « j’en ai assez » (en français plus standard).
13) À la con = stupide.
14) Votre pote = votre ami.

Guillaume Canet, Marion Cotillard et François Cluzet sur le tournage

Voilà, c'est tout. Et je vous invite à faire des recherches sur les acteurs du film, presque tous très connus ! De plus, n'hésitez pas à aller voir ce film s'il passe près de chez vous (il y a une bonne distribution internationale) pour vous faire votre propre opinion...

Rabu, 10 November 2010

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A1+ (Jennifer) :


La fête préférée de Jennifer, c’est Pâques !


Jennifer habite à Nantes, en France. Elle a 26 ans. Elle est professeur de français. Je lui ai demandé quelle est sa fête préférée : c’est Pâques ! Dans cette interview, elle explique pourquoi elle aime cette fête, fêtée généralement en mars ou avril.




DOCUMENT AUDIO (1 minute 05) :
Tout d’abord, écoutez l'interview une première fois, sans faire l’exercice, pour comprendre un peu de quoi Jennifer parle.







Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, lisez ces questions qui indiquent quelles informations vous devez comprendre.

1/ Avec qui Jennifer passe le jour de Pâques ?
2/ Où est-ce que les enfants cherchent du chocolat ?
3/ Qui cherche du chocolat ?
4/ Il y a combien de personnes pour le repas, environ ?
5/ Que mange Jennifer pour Pâques ?
6/ Et en dessert, qu’est-ce qu’elle mange ?
7/ Comment est ce dessert ?
8/ Que pense Jennifer de ce dessert ?


Écoutez ensuite encore l’interview. Faites l’exercice ci-dessous en même temps.






EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.





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TRANSCRIPTION :
Lisez enfin la transcription de l’interview et les remarques pour mieux comprendre comment Jennifer parle.

Gabrielle : Salut Jennifer. Est-ce que tu peux nous dire quelle est ta fête préférée ?
Jennifer : Salut. Ma fête préférée, c’est Pâques. C’est une fête très traditionnelle dans ma famille. Nous ne nous sommes pas du tout (a) croyants (b)* mais on aime Pâques parce qu’on se retrouve (c) tous en famille. Les enfants vont chercher du chocolat** dans le jardin et cherchent partout (d). Et même les plus grands enfants, comme moi ! Je cherche encore des bonbons et du chocolat ! Et ensuite, nous allons déjeuner tous ensemble. Nous sommes vraiment très nombreux à table, peut-être 15 personnes et nous mangeons un très grand repas. Il y a du veau (e), non, de l’agneau (f), de l’agneau, pardon. De l’agneau. Et plein de choses (g). Voilà. C’est très traditionnel. Et on passe toute la journée ensemble à manger.
Gabrielle : Vous mangez toute la journée ?
Jennifer : Toute la journée. Et beaucoup.
Gabrielle : D’accord. Et en dessert, vous mangez quelque chose de spécial ?
Jennifer : Le gâteau de Pâques. Je ne sais pas si c’est partout en France mais c’est très sucré : il y a des petits œufs avec de la liqueur dedans. C’est très bon.
Gabrielle : D’accord, eh bien merci beaucoup.
Jennifer : Je t’en prie !

Remarques de vocabulaire :
a) Pas du tout =
vraiment pas, absolument pas.
b) Être croyant = croire en un dieu. Et « être pratiquant » = fréquenter une église, ou un temple, une mosquée, une synagogue. On peut être croyant et non pratiquant.
c) Se retrouver = se réunir. Exemple : « Hier, j’avais rendez-vous avec des amis, on s’est retrouvés dans un bar ». On ne dit pas « se rencontrer » parce qu'on on rencontre les gens quand c'est la première fois qu'on les voit ou quand c'est par hasard.
d) Partout = dans tous les endroits, dans tous les lieux.
e) Le veau : c’est un petit bœuf (un « bébé bœuf » !).
f) L’agneau : c’est un petit mouton (un « bébé mouton »).
g) Plein de choses = beaucoup de choses.

Remarques culturelles :
*
Jennifer fait cette remarque car Pâques est une fête religieuse, une fête chrétienne. Mais comme pour Noël, beaucoup de gens non croyants font aussi une fête de famille ce jour-là.
** On cherche plus exactement des œufs en chocolat.




Senin, 08 November 2010

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1+ (Masa) :


Masa présente une recette de cuisine japonaise !



Masa est japonais mais il habite en France depuis de nombreuses années. Il n’a cependant pas oublié son pays d’origine : il adore en particulier la gastronomie japonaise.

Je lui ai demandé de présenter une recette de son pays, écoutez-le expliquer comment il prépare les poissons appelés « maquereaux ».




QUIZZ DE VOCABULAIRE POUR COMMENCER :
Avant tout, vous pouvez faire ce quizz de vocabulaire pour apprendre ou réviser les noms des objets qu’on utilise dans la cuisine (les ustensiles) :




Service offert par Quizz.biz






DOCUMENT AUDIO (3 minutes 40) :
Pour continuer, je vous propose d’écouter l'interview une première fois, sans faire l’exercice, pour comprendre globalement de quoi il s’agit.






Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, vous pouvez lire ces questions qui vous indiquent quelles informations vous allez devoir comprendre.

1/ Qu’est-ce qu’il faut faire d’abord ?
2/ Qu’est-ce qu’il faut ajouter y ajouter ?
3/ Sous quelle forme est utilisé le soja ?
4/ Le saké, c’est de l’alcool de quoi ?
5/ Le saké que Masa utilise est comment comparé au saké chinois ?
6/ Si on ne trouve pas de saké japonais, qu’est-ce qu’on peut utiliser ?
7/ Qu’est-ce que Masa propose d’utiliser comme saké ?
8/ Combien de temps faut-il faire cuire les poissons ?
9/ Quelle partie du poisson Masa préfère-t-il manger ?
10/ Si on fait trop de poisson, le lendemain, comment sont les restes ?
11/ D’après Masa, quels sont les avantages de ce plat ?
12/ Au Japon, ce type de plat est-il commun ?


Écoutez ensuite de nouveau l’interview. Vous pouvez faire l’exercice ci-dessous en même temps.



EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.




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TRANSCRIPTION :
Lisez enfin la transcription de l’interview et les remarques pour mieux comprendre comment Masa explique sa recette.

Gabrielle : Masa, tu pourrais nous expliquer une recette japonaise ?
Masa : Oui. Alors*, je t’explique un plat, un plat japonais : c’est les maquereaux. Voilà. Les maquereaux. D’abord, faut** enlever, il faut vider les viscères (1). Donc* on vide les viscères des maquereaux. On les pose dans une sauteuse. Et on met un peu de gingembre coupé en petits morceaux. Et pour assaisonner, enfin***, pour donner du goût, on utilise (de) la sauce de soja, à peu près deux cuillères à soupe et deux cuillères à soupe de saké. C’est de l’alcool de riz, pas tout à fait l’alcool de riz qu’on sert dans un resto chinois, euh, parce que c’est trop fort. Nous, ce qu’on boit, c’est pas vraiment fort, peut-être moins fort que le vin ou je sais pas trop exactement. Alors, donc, l’alcool de riz. Il vaut mieux (2) donc utiliser donc (de) l’alcool de riz importé du Japon et mais bon, si on en trouve pas, on peut utiliser toujours (de) l’alcool de riz chinois par exemple. C’est pas, ça pose pas vraiment de problème. Alors, par rapport à l’alcool de riz qui vient du Japon, il y a plusieurs types, enfin essentiellement deux types. L’alcool de riz, on va dire, « sec (3) » et, l’autre, « moelleux (4) ». Si on a deux types d’alcool de riz, on peut utiliser les deux. Donc l’alcool de riz moelleux ou sec. Mais bon, si on n’en trouve qu’un, c’est pas grave non plus. Donc, deux cuillères de sauce de soja, deux cuillères à soupe, euh, d’alcool de riz. On met ça dans une sauteuse et on fait cuire tout simplement, à feu, oui, à feu moyen. La cuisson va prendre à peu près un quart d’heure ou 20 minutes (A). Oui. Et, après, ben, on n’a qu’à manger (5). Euh, on n’a qu’à manger. Si les maquereaux sont petits, on peut manger tout, hein, même, même la tête, les arrêtes. Mais si c’est trop gros, peut-être les arrêtes, ben c’est un peu dur, mais la tête, ça, c’est la partie, enfin, la meilleure partie, hein, le meilleur morceau du poisson. Et si on en a fait beaucoup, de maquereaux, on peut les garder et le lendemain, c’est… le goût est encore meilleur. Alors, en général, on accompagne donc ce plat avec (6) un bol de riz, un bol de soupe, euh, au miso. « Miso », en fait, c’est une pâte de soja fermenté. Alors, pour la préparation de la soupe au miso, ben moi, euh, je t’expliquerai la prochaine fois. Et il est préférable d’avoir un autre plat, un autre plat de, je sais pas, par exemple de légumes, de légumes cuits ou bien de, une salade, voilà, les crudités. Voilà, c’est tout. Euh, c’est un plat simple. En plus, les maquereaux, c’est pas très cher. Et simple à préparer. Euh, ça coûte pas cher. Un plat, je pense que familial. Et surtout, c’est bon. Souvent, enfin, ici (B), on a tendance à croire que (7) les Japonais, ils ne mangent que le sushi [mieux : des sushis] ou le thon [mieux : du thon] ou la brochette de viande [mieux : des brochettes] mais en fait, je pense qu’on mange plus souvent, euh, ce genre de plat plutôt que le sushi [mieux : des sushis] ou le thon (8) [mieux : du thon] parce que c’est quand même, c’est exceptionnel. En plus, le thon, c’est cher aussi. La baleine (9) aussi, c’est, c’est vraiment rare de manger. Donc euh, voilà, je pense que c’est un plat qui reflète plus (10) la cuisine japonaise.
Gabrielle : Très bien, ben merci beaucoup !
Masa : Oui, je t’en prie.



Remarques de vocabulaire :
1) Les viscères =
l’intérieur du poisson, la partie qu’on ne mange pas.
2) Il vaut mieux = c’est mieux de.
3) Un alcool sec est un alcool qui n’est pas sucré.
4) Un alcool moelleux est un alcool doux, sucré.
5) On n’a qu’à manger = on peut manger, il ne reste qu'à manger. Cette structure est aussi utilisée quand on donne des conseils. Exemple : « - Je ne comprends pas bien le français, qu’est-ce que je peux faire ? – Tu n’as qu’à écouter les documents audio de Gabfle ! » (= Tu peux écouter les documents de Gabfle, c’est aussi simple que ça !). L’expression « Tu n’as qu’à… » est souvent prononcée « t’as qu’à… » (on entend [taka]).
6) On accompagne donc ce plat avec… = « On mange ce plat avec… ». Un accompagnement = un légume ou un féculent qu’on mange avec une viande ou un poisson.
7) On a tendance à croire que = « on croit souvent que ».
8) Le thon = un autre poisson. Les Japonais mangent souvent du thon rouge.
9) La baleine = un mammifère marin (un gros animal qui vit dans la mer), qui est parfois mangé au Japon.
10) Qui reflète plus = qui représente mieux » / « qui est plus représentatif de ».

Remarque culturelle :
A)
Masa a réalisé après qu’il avait oublié de préciser d’ajouter un peu d’eau dans la sauce. Ne l’oubliez pas si vous décidez de réaliser cette recette !!!
B) Ici : Masa veut dire « en France ». La gastronomie japonaise est très à la mode en France. Comme dans de nombreux autres pays, il y a beaucoup de restaurants japonais en France mais ils servent un peu tous la même chose.


Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
*Alors / Donc :
ces deux mots présentent normalement une conclusion. Mais souvent, comme ici, il servent à commencer une petite explication.
** Faut : la forme normale = « il faut » mais en français informel, on oublie souvent le « il ».
*** Enfin : ce mot signifie normalement « pour finir ». Mais ici non. Il est utilisé pour mieux expliquer quelque chose qui n’a peut-être pas été clair avant, pour préciser. Remarquez qu’on entend ici « ‘fin ». C’est une prononciation très habituelle quand on parle un peu vite.


BONUS :
Si vous avez vraiment envie de réaliser cette recette, cliquez ici pour en voir une version écrite, ce sera plus facile !


Selasa, 02 November 2010

QUIZZ DE VOCABULAIRE (expressions pour les jours de fête) :

Qu’est-ce qu’on dit les jours de fête ?



Voici un petit quizz pour apprendre ou réviser quelques expressions qu'on peut dire les jours de fête !



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