Selasa, 19 Februari 2013

Apple lâchée par les hedge funds au dernier trimestre 2012

Nombre de hedge funds, qui ont activement participé à la forte poussée du cours d'Apple en 2012, ont vendu leurs actions sur le dernier trimestre de l'année, conduisant à la décrue rapide observée en fin d'année.


La croissance depuis plusieurs années d'Apple grâce à l'iPhone puis à l'iPad, associée à des perspectives positives en début d'année grâce aux espoirs portés par la conquête du marché chinois, ont conduit les grands fonds d'investissement à s'intéresser particulièrement au groupe de Cupertino.


Leur présence a consolidé le cours de la société et alimenté la demande en titres, lui permettant de doper sa valeur jusqu'au record des 705 dollars l'action. Mais depuis le mois de septembre dernier, Apple traverse une crise de confiance, avec des doutes sur le succès de ses derniers produits, sur son emprise sur le marché chinois ( largement dominé par Android côté smartphones ) ou sur sa capacitié à maintenir cette croissance qui lui a permis d'amasser une véritable fortune dont les actionnaires aimeraient maintenant voir la couleur.


Et pendant que certains font entendre leur voix pour proposer des systèmes garantissant un retour sur investissement avant que cette richesse ne reflue, des documents financiers remis à la SEC ( Securities and Commission Exchange ) font apparaître que plusieurs hedge funds se sont délestés de leurs titres Apple durant le dernier trimestre 2012, contribuant au recul sévère du cours en l'espace de deux mois.


Third Point Capital, Lone Pine, Viking Global ou Eton Park Capital sont autant de fonds qui détenaient des actions au troisième trimestre 2012 et qui s'en sont séparés avant la fin de l'année. Tout n'est pas à mettre sur le compte des déboires d'Apple : la fameuse " fiscal cliff " ( mur fiscal ) et son épopée de fin d'année aux Etats-Unis a aussi sans doute un rôle dans ce reflux.


Ces ventes de fin d'année ont sans doute été profitables aux fonds, tandis que certains ont plutôt accru leur position, comme dans le cas du fonds Greenlight Capital, dont le gestionnaire David Einhorn a choisi de porter plainte contre le groupe de Cupertino pour l'obliger à faire plus d'effort en matière de redistribution de la richesse.


Par Nabil Chaibi

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