Mariage en vue pour Jean Sarkozy

On le voit partout en cette rentrée politique. Même là où il n’est pas annoncé. Invité surprise de l’université d’été des jeunes UMP ce week-end à Royan (Charente-Maritime), Jean Sarkozy a fait un tabac auprès des militants. Chemise rayée et jean délavé, escorté par une nuée de caméras, il s’est même payé le luxe de s’afficher tout sourire au côté de Patrick Devedjian, le patron du conseil général des Hauts-de-Seine… dont il prendrait volontiers la place lors du prochain renouvellement, dans trois ans, si les circonstances s’y prêtent.

Commentaire mi-figue, mi-raisin de Devedjian à propos de l’appétit de son dauphin : « Que voulez-vous que cela me fasse : il a 22 ans et j’en ai 64. On s’entend très bien. » Certains verraient plutôt le fils du chef de l’Etat briguer le siège de député de la circonscription de Neuilly-Puteaux, à la faveur d’une élection partielle (la titulaire du siège, Joëlle Ceccaldi, souhaitant se présenter aux sénatoriales). Bref, à l’image de son père, Jean Sarkozy semble plus pressé que jamais.

Il poursuit ses études de droit

Côté privé, la vie du jeune homme devrait également s’accélérer dans les tout prochains jours. Après s’être fiancé en juin avec sa compagne Jessica Sebaoun, héritière de la famille Darty, Jean Sarkozy est en effet sur le point de se marier. La date a changé plusieurs fois, mais les noces devraient avoir lieu de façon imminente. Par souci de discrétion, aucun faire-part n’a été envoyé. Les proches du couple ont été conviés par SMS ou simple appel téléphonique ! Mi-juin, les fiançailles avaient eu lieu dans un hôtel particulier du boulevard d’Argenson, situé à deux pas de la mairie de Neuilly. Avec comme invités vedette Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy mais aussi le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, Isabelle et Patrick Balkany, la vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et son mari le député-maire de Levallois.

Dans une interview accordée au magazine « Optimum » cet été, Jean Sarkozy a démenti toute conversion au judaïsme, la religion de sa promise. « Cette rumeur est fausse, expliquait-il. Je me demande d’où ça vient, pourquoi on me réserve un tel traitement. On s’appuie sur une rumeur pour m’interroger sur des choix éventuels qui n’ont rien à voir avec mon action publique. » Et, décidément très occupé, le jeune élu qui poursuit toujours ses études de droit effectuera sa rentrée au conseil général en présidant le 18 septembre la réunion du groupe majoritaire.