Senin, 25 Februari 2013

Android : Google m’a tuer

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Fabrizio Capobianco est le fondateur et PDG de TOK.tv, si vous ne connaissez pas cet homme, sachez qu’il a une réflexion toute particulière et argumentée sur le système d’exploitation AndroidGoogle a-t-il tué Android ?


Capobianco considère en effet que google est en train de détruire à petit feu la marque Android. Il ne parle nullement de la qualité de l’OS, tant en termes techniques que d’expérience utilisateur.


Bref, il explique qu’il a vu Android disparaître avec le temps. S’il a connu l’OS avec le Nexus, Samsung se l’est ensuite approprié pour en doter sa gamme Galaxy… rendant le système moins pertinent, car de plus en plus invisible, comme noyé dans la masse.


Avant que cette tendance ne se confirme aux yeux de Capobianco, l’homme supposait que le phénomène venait d’une erreur stratégique de Google. A bien regarder l’évolution des partenariats de la firme, il s’avère que Google en est en fait à l’origine.


Pour preuve tangible, nous pouvons simplement comparer les deux dernières éditions du Mobile World Congress de Barcelone. En 2012, Android était omniprésent sur le salon et à la bouche de tous, se targuant même d’avoir un espace dédié. Cette année, il s’est comme volatilisé.


Android est désormais relégué en arrière-plan, les constructeurs de téléphone n’affichant plus son implémentation comme un avantage commercial notoire. Par exemple, prenons le dernier One d’HTC, la firme met en avant sa surcouche Sense et non plus la toute dernière mouture d’Android.


Si l’on entend moins parler d’Android, l’OS est pourtant clairement dominant, embarqué dans 68.4% des smartphones. Ce qui s’explique notamment par le nombre de dispositifs libérés et les tarifs pratiqués.


Pour Capobianco, la rupture entre Google et Android a été actée lors de l’abandon de l’Android Market au profit du Play Store. On peut légitimement comprendre que Google souhaite mettre en avant sa marque éponyme et non Android, qui n’est finalement qu’une partie de leur empire.


Posséder deux marques est confondant pour le consommateur lambda, nous avons pu le constater avec les versions Windows 8 et Windows 8 RT de Microsoft qui ont plongé les individus non aguerris dans le flou. Google compte pousser le vice à ouvrir des boutiques physiques pour affirmer sa présence en tant qu’entité tangible et plus uniquement numérique. Android, Google.com… pour beaucoup, ils sont uniquement virtualisés.


Est-ce un risque ? Capobianco pointe le fait que seuls les développeurs se soucient réellement des systèmes d’exploitation. Les gens connaissent Apple, pas iOS, tout comme Google et non Android. Vous saisissez ces termes pour la simple et bonne raison que vous êtes passionné, un geek et grand bien vous en fasse.


Le tout-un-chacun ne se soucie que de l’expérience utilisateur, et non de ce qui fait tourner le téléphone. Vous connaissez les ordinateurs, mais peut-être pas les voitures. Etes-vous capable de différencier un moteur V6 d’un V12 ? Il en est de même pour les non Nerdz (personne n’est parfait).


Capobianco conclut durement,



« Android est maintenant tellement dominant, qu’il en est mort. Parce qu’il n’est que ce qu’il y a dans un téléphone. Ce qui importe désormais, c’est l’extérieur. Fini Android. Tué par son propre père. »


Comme vous le constatez, le sujet ouvre un réel débat ? Selon vous, Capobianco a-t-il tort ou raison ?


Par Nabil Chaibi

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