
Sachant qu'elle est en train de perdre son combat contre le cancer qui la mine depuis sept ans, l'artiste Francine Gagnon vient de s'adresser à la Cour supérieure pour qu'on statue sur son droit à faire prélever son coeur et ses poumons après sa mort, afin qu'ils servent à des expositions.
La Montréalaise de 47 ans compte ainsi compléter la démarche artistique qu'elle a entreprise avec le sein qu'on lui a enlevé en l'an 2000.
À sa demande, et dans le but de le transformer en oeuvre d'art, son sein excisé a été conservé et encastré dans une boîte d'acrylique. Depuis, cette oeuvre a été présentée dans une installation photographique, notamment à la Fondation québécoise du cancer à Québec, en 2002, ce qui lui a attiré de nombreux témoignages positifs, dit-elle. Mme Gagnon veut faire de même avec son coeur et ses poumons pour compléter son exposition A Window Into My Heart. Le comité d'éthique de l'hôpital St. Mary, où Mme Gagnon est traitée, est réceptif à ce projet, mais veut évaluer ses aspects juridiques. C'est dans ce contexte que Mme Gagnon s'adresse à la cour pour déterminer son droit à agir ainsi.
Artiste en arts visuels depuis 17 ans, plus particulièrement en photographie, Mme Gagnon a fait du corps humain le sujet principal de sa démarche artistique। Elle a participé à des expositions solo et de groupe au Canada, au Mexique et aux États-Unis.
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