Dalida, disparue il y a vingt ans, a accédé au fil des ans au rang d’icône populaire de la variété française. Pour la première fois, une exposition retrace à l’hôtel de ville de Paris les trente années de carrière de la chanteuse.
« Dalida, une vie » est la première exposition majeure consacrée à la chanteuse qui mettait fin à ses jours le 1 er mai 1987. Elle avait 54 ans.
L’exposition retrace le parcours de Yolanda Gigliotti, piquante brune couronnée Miss Égypte en 1954 et arrivée à Paris à Noël de la même année pour devenir ensuite Dalida, sirène blonde parée de strass.
La Ville de Paris présente, du 11 mai au 8 septembre, des objets et des images souvent inédits, robes de scène extravagantes, archives de l’INA ou extraits de films.
Bambino, son premier tube en 1956, Gondolier, Come prima, Les enfants du Pirée , Darla Dirladada, J’attendrai, Paroles, paroles (avec Alain Delon), Gigi l’amoroso, Il venait d’avoir 18 ans : en trente ans de carrière, la chanteuse a enchaîné les succès qui ont fait d’elle la figure emblématique d’une variété nimbée de kitsch et une icône populaire, réhabilitée au fil des ans.
Par ailleurs, la carrière de la chanteuse est racontée dans le coffret de huit DVD Dalida, une vie. Présenté comme une « encyclopédie visuelle », il réunit près de vingt heures de musique et documents, avec 261 chansons filmées et 48 interviews ou reportages couvrant toute la carrière de Dalida. Il existe une version raccourcie de trois DVD.
Autre coffret, mais cette fois-ci de cinq CD, Dalida, les 101 plus belles chansons réunit tous ses tubes.
Plusieurs livres paraissent autour de la chanteuse, écrits d’un point de vue « people » : la biographie Dalida, une vie brûlée (Éd. l’Archipel), que signe Bernard Pascuito, et Dalida, tu m’appelais petite soeur… (Éd. Didier Carpentier), dans lequel Jacqueline Pitchal, une amie de l’artiste, révèle sa liaison avec François Mitterrand.
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