Kamis, 26 April 2007

Une artiste veut exposer son coeur et ses poumons après sa mort


Sachant qu'elle est en train de perdre son combat contre le cancer qui la mine depuis sept ans, l'artiste Francine Gagnon vient de s'adresser à la Cour supérieure pour qu'on statue sur son droit à faire prélever son coeur et ses poumons après sa mort, afin qu'ils servent à des expositions.

La Montréalaise de 47 ans compte ainsi compléter la démarche artistique qu'elle a entreprise avec le sein qu'on lui a enlevé en l'an 2000.

À sa demande, et dans le but de le transformer en oeuvre d'art, son sein excisé a été conservé et encastré dans une boîte d'acrylique. Depuis, cette oeuvre a été présentée dans une installation photographique, notamment à la Fondation québécoise du cancer à Québec, en 2002, ce qui lui a attiré de nombreux témoignages positifs, dit-elle. Mme Gagnon veut faire de même avec son coeur et ses poumons pour compléter son exposition A Window Into My Heart. Le comité d'éthique de l'hôpital St. Mary, où Mme Gagnon est traitée, est réceptif à ce projet, mais veut évaluer ses aspects juridiques. C'est dans ce contexte que Mme Gagnon s'adresse à la cour pour déterminer son droit à agir ainsi.

Artiste en arts visuels depuis 17 ans, plus particulièrement en photographie, Mme Gagnon a fait du corps humain le sujet principal de sa démarche artistique। Elle a participé à des expositions solo et de groupe au Canada, au Mexique et aux États-Unis.

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