Rabu, 30 Mei 2007

Bertrand Cantat désire sortir du noir


Eté 2003. La France transpire, trop. Quinze mille personnes dites « âgées » passeront d’une statistique à l’autre en quelques jours cafouilleux du mois d’août. Les ministres réagiront trop tard, les morgues déborderont jusqu’à Rungis, le pays se demandera comment tout cela a bien pu arriver. Mais quelques semaines auparavant, au mois de juillet, le 23 plus précisément, ce n’est pas le soleil qui a rendez-vous avec les unes, mais Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Cette dernière, en tournage sur un téléfilm public consacré à l’insignifiante auteur Colette, passe des bras de son compagnon de chanteur, Cantat, à l’hôpital, transportée dans un état grave, si ce n’est désespéré. Elle succombera à ses blessures le 1er août, tombée sous les coups du « colérique » Bertrand Cantat, chanteur majeur de Noir Désir, seul groupe indispensable de ce qu’on appelle encore le « rock français ».

Nous sommes en Lituanie, délocalisation des tournages oblige, et Cantat sera donc jugé et condamné sur place, au terme d’un procès houleux, tendu et poisseux। S’opposent deux camps très différents : d’un côté ce qu’on appellera le « clan Trintignant », soudé et puissant (c’est-à-dire riche et célèbre), de l’autre la famille et les amis de Cantat, Français ordinaires un peu dépassés par les évènements. Cantat est vite présenté comme un monstre, qui a depuis toujours l’habitude de frapper ses compagnes, ou ses femmes, qui boit beaucoup, se drogue un peu et se montre maladivement jaloux.

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