Peter Gabriel lance un site de téléchargement gratuit

A partir de juin, les internautes pourront télécharger librement de la musique sur la nouvelle plate-forme de l'artiste, à condition d'accepter l'écoute de publicité.
De la musique gratuite et sans verrou anticopie. Ce sont les promesses de WE7 dont le lancement est attendu l'été prochain. Le projet est soutenu par l'artiste britannique Peter Gabriel (ex-chanteur de Genesis). Le musicien n'en est pas à son premier essai dans le domaine : il avait cofondé, au début des années 2000, OD2 (On demand Distribution), une plate-forme de distribution musicale qui alimente encore plusieurs sites français (Coramusic, MSN Music notamment).

Cette fois-ci, Peter Gabriel revient avec un projet plus « dans l'air du temps » puisque les morceaux disponibles sur le site We7 seront gratuits et sans DRM(Digital Right Management). Autrement dit, les clients peuvent les copier sur PC, les graver sur CD ou encore les transférer sur leur baladeur audio sans aucune limite. En attendant le lancement officiel, ils peuvent se familiariser avec une première version du service où sont disponibles en téléchargement des morceaux de Coolio, Bananarama ou encore Herbie Hancock.

Des spots de pub personnalisés
La musique est financée par la publicité. Les spots, choisis en fonction du profil de l'internaute (âge, pays, etc.), sont insérés au début de chaque morceau téléchargé. Après quatre semaine d'écoute, l'utilisateur a la possibilité de télécharger à nouveau le morceau, toujours gratuitement et cette fois sans publicité. Les réfractaires à la pub peuvent aussi mettre la main au portefeuille (aucun prix n'a été communiqué) et télécharger leur musique sans réclame.

A l'ère du Web 2.0, l'aspect communautaire n'est pas oublié. Ce sont les utilisateurs qui, au travers de la communautéTasteMaker, proposeront de nouveaux artistes et décideront s'ils doivent ou non avoir une place sur la plate-forme de téléchargement.

We7, dont les instigateurs sont l'entrepreneur Steve Purdham et le gourou de la finance John Taysom, a devancé SpiralFrog. Le site, qui se base également sur un modèle publicitaire, n'en finit pas de repousser son lancement.