Le « beatboxing », ou multivocalisme, consiste en l’imitation vocale d’une boîte à rythmes, de scratchs et de nombreux autres instruments (principalement de percussion) (wikipedia). Rares sont les personnes dotées d’un tel talent. Une technique qui suscite l’intérêt des scientifiques. Ses secrets sont-ils en passe d’être dévoilés ?
Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud ont utilisé l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) en temps réel pour tenter de comprendre la technique derrière ces performances vocales complexes. Menée par Michael Proctor, Shirkanth Narayanan et Krishna Nayak, l’étude s’intéresse aux différents tons et rythmes produits simultanément.
Les résultats de cette étude s’inscrivent dans un programme de recherche plus vaste sur la génération des sons par l’homme. Il apparaît que les « instruments » à disposition des beatboxers sont relativement similaires à ceux du commun des mortels. Certains sons ont par exemple des accointances avec des dialectes d’Afrique du Sud.
Le mystère du beatboxing est encore loin d’être éclairci mais ces chercheurs n’en sont assurément pas loin.
Par Nabil Chaibi
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